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Mot-clé - Shannon Wright

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jeudi 25 août 2011 18:35

Episode 19 : oh les filles...

Que des filles cette fois-ci, avec aux premiers rangs, mes deux disques préférés des deux dernières années...

:bz45) Dark Dark Dark - Wild Go - 2010
La surprise folk de chez e-Pop... Je m'étais presque juré de ne plus me laisser avoir (par le folk) et caramba, c'est encore raté ! La faute à Celebrate donc mais aussi à ces 2 premiers titres immédiats, le son brut de l'enregistrement, l'accordéon qui apporte un bonne dose d'originalité/personnalité (et qui évoque un Yann Tiersen dans sa période 'Phare' (arf)), et enfin et surtout, la voix de Nona Marie Invie. Bref, j'aime bien !

:bz45) Shannon Wright - Honeybee Girls - 2009
Wright en mode "apaisée" 2ème, sur le papier, c'est pas rassurant tant je n'étais pas rentré dans son précédecesseur (Let in The Light (2007))... Et pourtant, cet effort-ci est tout à fait excellent ! Pas révolutionnaire certes (le seul reproche que j'y ferais) mais on y retrouve toutes les caractéristiques de l'américaine qu'on apprécie : la voix, le coté brut, un optimisme pas vraiment là (Asleep) ou une tension toujours palpable (Embers in Your Eyes). Le son est moins tranchant que les productions albiniennes du passé, Father propose même un soupçon d'électro, un début de piste pour la suite ?

:bz35) Kaki King - Everybody Loves You - 2003
Retour sur le premier effort de Kaki, après la très belle découverte qu'était Until We Felt Red. Autodidacte en guitare, excellant dans la technique du tapping, style qui a produit quelques singes savants sur yutoube, la jeune fille (30 ans) y adjoint une inspiration singulière, jamais dans la démonstration. Essentiellement mono-instrumental et acoustique, cet opus fait dans l'austérité (tout le contraire de UWFR, justement) mais avec un peu de persévérance, la délicatesse de certains titres l'emporte : Carmine St. ou Night After Sidewalk par exemple...

episode19.jpg

:bz3) Sleater-Kinney - All Hands On The Bad One - 2000
Pas de rrrrévolution sur le 5ème album des Olympiennes... On retrouve avec plaisir leurs compositions batterie/guitares bien tendues et sans fioritures. Pas génial non plus (surtout quand elles calment le jeu comme sur l'ultime titre). M'enfin, restent des bons trucs comme ce Leave you behind presque poppy !

:bz15) Alela Diane featuring Alina Hardin - Alela & Alina - 2009
6 titres à 2 voix et 2 guitares, pas de production... Et des chansons pas vraiment inoubliables : on s'emmerde grave, la magie de Pirate's Gospel est bien loin...

:bz15) Bosque Brown - Baby - 2009
Un disque folk, encore... mais labelisé Fargo, je prends... Intro au piano, styles très variés pour les 13 chansons de l'album mais aucune pour retenir l'attention : si le grain de voix de Mara Lee Miller est particulier, il ne me touche pas du tout... et quand en plus il faut se farcir 3 titres acapella, n'en parlons pas...

lundi 30 mai 2011 13:21

Shannon Wright + Mars Red Sky - l'Epicerie Moderne (Feyzin), le 08 Mai 2011

On est dimanche et il y a un peu d'électricité sur la route qui remonte à Lyon : halte à Feyzin !

Shannon Wright, once more et même si je n'ai pas complètement adhéré à son petit dernier Secret Blood (acheté quand même en fin de soirée), un peu trop décalqué sur le précédent Honeybee Girls lui même petite synthèse des disques passés.

On retrouve Xavier, convaincu par ce LP, et l'on file écouter le blues-psyché-stoner des Mars Red Sky : quelques motifs hypnotiques sur fond de grosse basse qui ronronne, gros son (malgré quelques problèmes techniques) et des titres (pas tous) qui fonctionnent vraiment bien !

Place à l'américaine et que dire... que dire que je n'ai déjà dit... difficile de rater ses sorties live, surtout qu'on n'avait pu se rendre à Bourgoin ou Mâcon le semestre dernier pour la première face de cette nouvelle tournée qui snobbait Lyon.

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Ce soir, avec un concert plus long (ou n'est-ce qu'une impression ?), plus équilibré (le placement des titres à l'orgue) et incluant beaucoup de compositions des premiers albums (glaçant Hinterland, entre autres), ce sera une fois de plus un régal !

Un bassiste (discret) et un batteur (monstrueux) qui font le boulot, dans l'ombre, on apercevra une rétine bien sombre derrière la touffe de cheveux qui ne se perdra pas en longs discours: quelques mercis, pas plus, même après un rappel excellent.

Pas d'avis contraire quant à la qualité de la prestation de Miss Wright... On quitte l'Epicerie un peu avant minuit, précédé par le fourgon du groupe qui file sur l'A46. Demain, çà joue à Grenoble, on hésite...

jeudi 8 avril 2010 00:03

Mes années 0...

Un peu évasif sur le contenu musical de cette décennie, j'ai tripatouillé dans mes étagères pour en gratter la substantifique moelle, enfin celle qui a compté à mes oreilles...

Du son donc et des pochettes, pas plus :

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  • Fugazi - The Argument (2001)
  • At the Drive-In - Relationship of Command (2000)
  • Shannon Wright - Over the sun (2004)
  • Queens of the Stone Age - moi, pas trancher... d'où un superbe photo montage de Rated R (2000) & Song for the Deaf (2002)
  • Pauline Croze - sans titre (2005)
  • The National - Sad songs for dirty lovers (2003)
  • PJ Harvey - Stories From The City, Stories From The Sea (2000)
  • Papas Fritas - Building Grounds (2000)
  • I Am Kloot - Natural History (2001)
  • Alela Diane - The Pirate's Gospel (2004)
  • Godspeed You Black Emperor! - Lift Your Skinny Fists Like Antennas to Heaven (2000)
  • Bar Kokhba Sextet - Lucifer: Book of Angels, Volume 10 (2008)
  • M Ward - Transfiguration of Vincent (2003)
  • Alain Bashung - L'imprudence (2002)
  • Elliott Smith - Figure 8 (2000)
  • Radiohead - Kid A (2000)


Et pas très loin, Come to Where I'm From de Joseph Arthur, Your Favorite Music de Clem Snide, Bubblegum du Lanegan, ...

ps: reste maintenant à savoir ce que j'ai fait après 2005...

mardi 20 octobre 2009 23:55

Shannon Wright + Slashers - l'Epicerie Moderne (Feyzin), le 19 Octobre 2009

Première course de la saison à l'Epicerie (on pense qu'il y en aura d'autres), un dimanche en plus et pour une fois, l'horaire nous permettra de gouter tranquillement...

En guise d'apéro, un duo féminin du coin, guitare + violon / batterie et un visuel très réussi : projection des "meilleures" scènes de Shining, Halloween ou Psychose au ralenti et en noir & blanc. Effet garanti à l'écoute de la bande sonore servie par les Slashers : registre noise déconstruite, volume sonore assourdissant et des titres répétitifs et trop longs... Je décroche vite mais Xavier, ici présent, devrait donner un avis plus positif.

On s'éclipse au bar et une bonne surprise nous attends puisque le fournisseur de bière est désormais drômois et c'est tant mieux : la Grihète est bien bonne !

Place à Shannon Wright qu'on dit assagie depuis Let in the light où l'électricité était presque coupée. Honeybee Girls, son tout frais successeur creuse cette veine.

Shannon_Wright_live.jpg
Et c'est ce qui transpire sur les 3 titres d'ouverture, pourtant à la guitare, mais qui ne décollent pas complètement, comme bridés. C'est lorsqu'elle passe au piano qu'elle nous embarque définitivement mais sitôt fait que l'instrument est abandonné au profit d'une 6 cordes.

On retrouve alors cette tension, cette musique qui râpe dans les coins, non domestiquée. Pas de bavardages ici, tout au plus quelques mercis. Les 3 gars qui l'accompagnent (très efficacement) ne sont pas très loquaces non plus, presque effacés. Il faut dire que Shannon Wright bouge pas mal, retient l'attention et surtout bouffe toute la scène de part sa présence ahurissante, sa voix déchirante et puissante... dur de rivaliser !

D'autant plus que pas mal de vieux titres (et parmi les plus nerveux) sont joués ce soir. Black little stray en version magistrale, enchainé parfaitement With Closed Eyes et You’ll be the Death (tous issus de l'excellent Over the Sun). Cà tient en haleine/apnée jusqu'au premier rappel où l'américaine revient seule : 3 perles au piano, à vous coller des frissons dans la colonne. Et personne qui moufte dans la fosse.

Le groupe revient une fois pour un titre sur fond d'électro et de voix trafiquée (moins convaincant) avant que Wright n'achève la soirée (et le public), seule à la guitare, le temps d'un dernier morceau en forme de joute avec l'ampli et elle-même... Furieuse dans sa musique et dans ses mouvements...

Paf, prends çà !

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